La France occidentale LES CHÂSSIS de fenêtres du XVe au XVIIIe siècle

Arnaud TIERCELIN

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Croisée

1. Edifice et baies

2. Croisée

3. Serrurerie

4. Vitrage

1. Elévation intérieure (relevé)

2. Elévation intérieure (relevé)

3. Elévation extérieure (relevé)

4. Sections A-A, B-B et C-C

5. Serrurerie

6. Vitrage

7. Elévation intérieure (restitution)

8. Elévation extérieure (restitution)

9. Perspective (restitution)

L'Hôtel de Limur n'a conservé qu'une seule de ses croisées primitives. Située sur la façade antérieure, au dernier niveau de la lucarne centrale, et fabriquée durant le dernier quart du XVIIe siècle, elle abandonne le système classique d'étanchéité par recouvrement des châssis pour adopter une conception novatrice qui verra son épanouissement au XVIIIe siècle. Elle présente bien des similitudes avec les croisées parisiennes décrites par Pierre Bullet, en 1691. Aussi comparerons-nous, point par point, les préconisations de l'auteur et les vestiges de cette croisée. Ce manuel, pour la première fois, nous donne des indications précises sur la fabrication des châssis de fenêtres. Bien évidemment, il est difficile de mesurer l'influence de celui-ci au cas par cas. Toutefois, à partir d'un constat, il élabore quelques règles qui préfigurent la tendance à une « normalisation » de la fabrication des croisées, laquelle s'imposera à partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Les caractéristiques de la croisée de l'Hôtel de Limur ont été altérées par ses remaniements successifs. Seuls ses compartiments du haut ont conservé en totalité leurs dispositions d'origine, ceux du bas ayant été fortement modifiés : volets et serrurerie éliminés, pièce d'appui disparue, vantaux vitrés et meneau inférieur changés. Malgré tout, la conservation des montants du bâti dormant et les éléments de serrurerie retrouvés sur place nous ont permis d'en proposer une restitution fiable.

VANNES (56) - Hôtel de Limur - vers 1686

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